Consultation d'évaluation et de traitement de la douleur

La lutte contre la douleur est un enjeu de santé publique, elle est reconnue comme un droit fondamental par la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé du 4 mars 2002. 

Selon l’International Association for the Study of Pain (IASP) "la douleur est une expérience sensorielle ou émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes". Cette définition précise les caractéristiques de la douleur:

- La douleur présente une dimension physique et sensorielle (“Sensation de brulure" -"Sensation de coup de couteau"),
- La douleur a une composante émotionnelle  ("C’est désagréable"),
- La douleur peut exister sans lésion objectivable.

La douleur aiguë est un signe qui contribue au diagnostic d’une maladie, elle doit être considérée comme « un signal d’alarme ».  Elle diminue et disparaît quand la cause de la maladie est traitée. La douleur aigue est parfois prévisible, notamment lors d’une chirurgie, elle peut donc être anticipée.

La douleur chronique se définit comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle.

Comment évaluer la douleur ?

Seul le patient est capable de quantifier sa douleur grâce à une des échelles d’auto-évaluation. Les trois principales échelles sont : ​ - L’Échelle Numérique (EN) : le patient donne une note à sa douleur de 0 à 10 pour décrire l’intensité de cette dernière : 0 = Pas de douleur ; 10 = Douleur maximale imaginable. - L’Échelle Visuelle Analogique (EVA) : le patient positionne le curseur en un point d’une ligne, ce point correspond au niveau d’intensité de sa douleur ressentie. Les extrémités de cette ligne correspondent à gauche à « Pas de douleur » et à droite à « Douleur maximale imaginable » (face patient). Le soignant notera le chiffre correspondant à la position du curseur sur une échelle de 0 à 10